Tandis que les vins souples, jeunes et fruités (bordeaux clairet, faugères, anjou rouge) accompagnent la texture fondante du steak tartare et du carpaccio, une entrecôte grillée ou un rosbif demandent un vin rouge plus structuré (médoc, bordeaux supérieur, gigondas, chinon…). Les tanins denses et veloutés s’allient alors la texture riche et serrée de la viande saignante.
Avec une côte de bœuf, montera en gamme avec un saint-estèphe, un margaux, un saint-julien, un pauillac ou encore un vin structuré du sud-ouest : pécharmant, madiran. La chair confite des viandes braisées et mijotées offre un moelleux qui appelle des vins évolués aux tanins patinés (beaune, mercurey, châteauneuf-du-pape). Enfin, le traditionnel pot-au-feu demande un vin rouge charnu, généreux, au fruité immédiat. On fera son choix dans les crus du beaujolais, les côtes-du-rhône ou les vins rouges du Jura.